Le 22 janvier 2022, le Président de la République a promulgué la loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique. Cette loi transforme le passe sanitaire en passe vaccinal.
Le Sénat a décidé d’accepter ce texte tout en supprimant le contrôle de la détention du passe et de la vérification de l’identité du porteur par les commerçants et personnels de services. Il s’est également opposé à créer une amende administrative pour non-respect par l’employeur des règles relatives au télétravail, en plus de l’amende judiciaire en vigueur.
Pour ma part, je me suis opposée à ce projet de Loi et ce malgré les modifications du Sénat car le texte m’apparaît, à ce stade de l’épidémie, disproportionné et inadapté.
En effet, alors que la majorité des pays desserre aujourd’hui les contraintes, la France les durcit. Elle choisit d’imposer systématiquement la vaccination, dont nous savons à présent qu’elle préserve des formes graves mais ne protège pas pour autant contre tout risque d’être contaminé ou de contaminer soi-même !
Le gouvernement a choisit de modifier le schéma vaccinal complet tel qu’il existait dans le Passe sanitaire, en introduisant de nouvelles complexités dont l’intérêt est de moins en moins évident ! Il impose 3 injections puis reconnait ces derniers jours qu’une infection vaut injection. Il écarte le test, pourtant gage d’une maîtrise de la contamination mais soumet des milliers d’élèves à des dépistages répétitifs qui coûtent plus d’un milliard d’euros par mois.
Il contraint les plus jeunes sans facteurs de vulnérabilité, à une vaccination systématique et répétitive dont personne ne mesure les effets à long terme…
Parce qu’il n’apporte aucune plus value au Passe sanitaire préexistant, parce qu’il est inadapté et excessif dans le contexte actuel, je me suis opposée au passe vaccinal.